Journées d’étude ATAF 2025

Transcrire l’avenir – Adapter le présent
Les outils de demain au service de notre métier

Jeudi 12 et vendredi 13 juin 2025

CEDV Santifontaine
8 rue de Santifontaine, 54000 NANCY

Inscription via Hello Asso (paiement CB ou virement)

Programme & intervenants

Jeudi 12 – Perspectives pour l’édition adaptée

OUVERTURE

PORTAIL NATIONAL DE L’ÉDITION ADAPTÉE ET ACCESSIBLE (PNEAA)

  • Historique du projet, enjeux et perspectives
    Pascal AYMARD (Inspecteur pédagogique et technique des établissements et services pour les personnes déficientes visuelles, Direction Générale de la Cohésion Sociale)
  • Mission de l’INJA : structuration de la filière édition adaptée et plan de production
    Eva DOLOWSKI (Coordinatrice de la Mission nationale de l’édition adaptée, INJA, Paris)

FLEX PICTURE EBOOK (FPE)

  • Création d’epub 3 FPE : des outils pour les transcripteurs-adaptateurs et les éditeurs
    Anaïs BRARD (Responsable Prépresse, éditions Les Doigts Qui Rêvent, Dijon)

QUELLE COMPLÉMENTARITÉ ENTRE ÉDITEURS ET TRANSCRIPTEURS-ADAPTATEURS ?

  • Un exemple suisse de collaboration(s) entre un service de transcription-adaptation et des éditeurs d’ouvrages scolaires
    Fabienne SYPOWSKI (Responsable du Centre Technique en Adaptation et Accessibilité, CPHV Centre de compétences pour le déficit visuel, Lausanne)
  • Table ronde : Manuels scolaires : quel contexte de production et quelle accessibilité ?
    Nathalie PUJO (Directrice-adjointe, Hachette Éducation, et référente accessibilité numérique, Association des Éditeurs d’Éducation)
    Vincent GROS (Responsable Pôle R&D Numérique, Hachette Livre)
    Camille LABAT (Chargée de mission pour les manuels scolaires, Association des Éditeurs d’Éducation)
    Sophie FORTIER (Responsable de production numérique, Pôle Éducation et Référence, Éditis)

LE PROJET MÉTOPES (MÉTHODES ET OUTILS POUR L’ÉDITION STRUCTURÉE)

  • Intégration de l’accessibilité dans le processus éditorial d’ENS Éditions : de l’auteur à la publication numérique
    Valérie MANSARD (Référente accessibilité numérique, ENS Éditions, ENS – École Normale Supérieure Lyon)
  • Métopes : une chaine éditoriale adaptable aux besoins des transcripteurs-adaptateurs
    Charles BOURDOT et Dominique ROUX (Métopes, Université de Caen)

Outils à découvrir

  • Br’eye : l’apprentissage ludique du braille
    Jean MASSOU (Fondateur et président d’Handiexceller) et Olivier HERNOUT (Enseignant spécialisé, CEDV Santifontaine, Nancy)
  • Calculatrice Calto et convertisseur de formules mathématiques pour Word
    Florian CADOT (Enseignants spécialisé, Centre Louis Braille – Adèle de Glaubitz, Strasbourg)

Vendredi 13 – Intelligence Artificielle

ÉDITION ADAPTÉE EN EUROPE ET DANS LE MONDE

  • Panorama : avancées et chemin restant à parcourir
    Gautier CHOMEL (Responsable Accessibilité et Qualité, EDRLab)
  • Plateforme Agora : conversion de PDF /HTML
    Pedro MILLIET (Directeur de l’Innovation, Fenix Editorial, Brésil)

INTELLIGENCE ARTIFICIELLE (IA)

  • Introduction : définition, éthique, limitations et perspectives
    Christophe JOUFFRAIS (Directeur de Recherche au CNRS – Directeur du laboratoire Cherchons Pour Voir, Toulouse)
  • Quelles applications de l’IA pour le handicap visuel ?
    Fernando PINTO DA SILVA (Expert usages numériques, Fédération des Aveugles et Amblyopes de France)
  • Table ronde : l’IA au quotidien – témoignages d’étudiants déficients visuels et expérience des services de transcription
    Thomas NOURRY (Étudiant en Licence 3 LLCER espagnol, Université Jean Jaurès, Toulouse)
    Clémentine KRUK (Étudiante à l’École des Chartes, Paris)
    Marie-Pierre COTTINEAU (Transcriptrice-adaptatrice, apiDV)
    Frédérique LE LABOURIER (Transcriptrice-adaptatrice, Institut Montéclair, Angers)
  • Outils généralistes incontournables et deux outils créés pour la transcription
    Karine TIKHOMIROFF (Transcriptrice-adaptatrice, IDV Arc-en-Ciel, Marseille)

CEDV SANTIFONTAINE

  • Présentation de l’établissement et du service de transcription
    Sonia CHALUMEY et Élodie RICHARD (Directrice et directrice-adjointe)
    Laurence FAGNONI et Xavier HUBLER (Transcripteurs-adaptateurs)

ATELIERS LIBRES

  • Visites établissement / service transcription
  • Démonstrations
    • Flex Picture Ebook
    • Handi Exceller
    • Calto
    • Métopes
    • Outils IA créés pour les services de transcription

INTELLIGENCE ARTIFICIELLE (IA)

  • Accessibilité et IA appliquée à la bande dessinée
    Basile MIGNONNEAU (Pôle d’Adaptation des Ouvrages Numériques, Association Valentin Haüy) et Christophe RIGAUD (Chercheur en Analyse d’images et de documents, Laboratoire Informatique, Image, Interaction (L3i), La Rochelle)
  • Utilisation de l’IA avec les élèves et dans les adaptations de documents
    Pierre Antoine MONNIER (Enseignant spécialisé, CRDV Salins de Brégille, Besançon)

CONCLUSION

 

Infos pratiques

Horaires

  • Jeudi 12 juin 
    Accueil 8h30
    9h – 12h45 / 14h15 – 17h
  • Vendredi 13 juin 
    Accueil 8h
    8h30 – 12h45 / 14h – 16h30

Inscription

Demandes particulières : contacter ATAF

50 places disponibles – date limite d’inscription : 28 mai 2025

Tarifs

  • Professionnel du secteur : 200 €
  • Adhérent ATAF : 160 € (Tarif pour tous les membres actifs et membres associés à jour de leur cotisation 2025. Tarif limité à 2 participants par association/établissement soutien à jour de leur cotisation 2025. À partir du 3e participant, le tarif « professionnel du secteur » s’applique.)
  • Autre : contacter ATAF

Repas

Repas de midi inclus jeudi et vendredi

Besoin de menu spécifique : contacter ATAF

Pour les adhérents

L’Assemblée Générale de l’association aura lieu le Jeudi 12 juin de 17h30 à 19h.
Cette AG sera précédée d’une réunion de préparation en visio courant mai.

 

Lancement de la candidature du braille pour une inscription au patrimoine culturel immatériel de l’humanité

Table des matières

INTRODUCTION

TOUR DE TABLE

PRÉSENTATION DU GROUPEMENT D’INTÉRÊT PUBLIC MUSÉE LOUIS BRAILLE

BRAILLE EN PÉRIL, QUELLES SOLUTIONS ?

PRÉSENTATION DU CADRE DE LA CANDIDATURE À l’UNESCO

LE BRAILLE PORTÉ VERS L’UNESCO PAR SA COMMUNAUTÉ

SYNTHÈSE

INTRODUCTION

L’objectif principal de cette réunion du 10 mars 2025 est de préparer la candidature de l’apprentissage et de l’usage du braille pour une inscription au patrimoine culturel immatériel de l’humanité auprès de l’UNESCO, le braille ayant déjà été inscrit à l’inventaire national du patrimoine culturel immatériel français le 13 juin 2023, grâce au travail mené par Joël Hardy, professeur retraité de l’Éducation nationale.

Cette rencontre marque un tournant dans la démarche de reconnaissance du braille, avec un projet ambitieux et structuré, réunissant divers acteurs publics et associatifs pour préserver l’héritage de Louis Braille et promouvoir son œuvre au niveau mondial.

TOUR DE TABLE

Nombre d’acteurs investis dans le domaine du braille et de la déficience visuelle sont présents, parmi lesquels la Direction Générale de la Cohésion Sociale (DGCS), l’INSEI (Institut National Supérieur pour l’Éducation Inclusive), l’INJA (Institut National des Jeunes Aveugles), le GIP (Groupement d’Intérêt Public) Musée Louis Braille, ainsi que des élus de la commune de Coupvray.

Plusieurs associations nationales sont également représentées : Voir Ensemble, la Fédération des Aveugles et Amblyopes de France (FAAF), la Confédération Française pour la Promotion Sociale des Aveugles et Amblyopes (CFPSAA), l’Union Nationale des Aveugles et Déficients Visuels (UNADEV), l’Association Valentin Haüy (AVH), l’Association Nationale des Parents d’Enfants Aveugles ou Malvoyants (ANPEA), l’Association des Transcripteur-Adaptateurs Francophones (ATAF), ainsi que le Centre de Transcription et d’Édition en Braille (CTEB).

PRÉSENTATION DU GROUPEMENT D’INTÉRÊT PUBLIC MUSÉE LOUIS BRAILLE

PAR THIERRY CERRI, MAIRE DE COUPVRAY

La candidature du braille au patrimoine culturel immatériel de l’humanité est une démarche collective qui ne doit pas être vue comme le travail d’une seule organisation, mais comme un projet qui appartient à toute la communauté du braille. Le braille est en effet un bien commun à tous ceux qui l’utilisent, l’enseignent, l’apprennent et le transmettent, il appartient à l’humanité tout entière. Il est l’héritage laissé par Louis Braille, génie de l’équité, dont l’invention permet depuis 200 ans aux personnes déficientes visuelles de retrouver leur dignité .

La commune de Coupvray est le berceau de Louis Braille et de l’engagement pour la préservation de son héritage, notamment à travers la création du groupement d’intérêt public (GIP) du musée Louis Braille. Ce GIP, qui regroupe la commune et la Fédération des Aveugles et Amblyopes de France (FAAF), vise à préserver l’histoire du braille et à promouvoir son devenir. Le musée, fondé en 1958, est au cœur de cette initiative, et le GIP s’emploie à moderniser cet espace.

En parallèle, le GIP souhaite aller au-delà de la simple préservation et devenir un centre de diffusion et de promotion du braille. Des ateliers d’écriture braille sont déjà mis en place et le GIP projette de structurer davantage ses actions en multipliant les partenariats avec des acteurs locaux, régionaux et nationaux. Avec la volonté de moderniser cet héritage et de le faire connaître à un large public, notamment à travers la création d’un circuit muséal. La région, l’intercommunalité et le département ont déjà montré leur soutien, et plusieurs autres acteurs sont en discussion pour rejoindre le projet.

Le GIP a récemment obtenu des financements de diverses institutions pour la réhabilitation du musée Louis Braille, il a pour projet dans un futur proche de préparer le bicentenaire du braille en 2025, avec une grande journée de sensibilisation.

Un travail de collaboration internationale doit en outre se mettre en place pour soumettre le dossier du braille à l’UNESCO, avec l’espoir de lui voir obtenir une place méritée au sein du patrimoine mondial.

BRAILLE EN PÉRIL, QUELLES SOLUTIONS ?

Tour de paroles

Voir Ensemble : Le déclin de l’apprentissage du braille est inquiétant, notamment dans les pays en développement, il pourrait entraîner une génération d’analphabètes parmi les personnes aveugles et malvoyantes. Il est fondamental de savoir lire et écrire pour l’autonomie. Le braille évolue avec les nouvelles technologies, notamment l’émergence d’écrans tactiles en relief qui pourraient révolutionner son usage en permettant une lecture en deux dimensions plutôt qu’en ligne à ligne. Une adaptation de la formation pour intégrer ces innovations et une politique de promotion des nouvelles technologies dans ce domaine seraient bienvenues.

La Fédération internationale des professeurs de français : L’Amérique latine est en avance sur ces questions et intègre la sensibilisation à travers ses congrès régionaux. Beaucoup de professeurs de français, bien qu’engagés, manquent de formation et de moyens pour inclure les élèves déficients visuels. Le 16ème congrès mondial de la Fédération internationale des professeurs de français se tiendra à Besançon du 10 au 17 juillet, avec plus de 3 000 enseignants, Joël Hardy y interviendra pour répondre à des questions pratiques au sujet de braille.

Le CTEB : Le braille papier a une importance fondamentale. Le rôle du toucher est essentiel pour l’apprentissage et la mémorisation. Il est aujourd’hui encore nécessaire de lutter pour l’accès aux supports en braille. Le combat du CTEB est de produire et vendre des livres en braille au même prix que les ouvrages en librairie, grâce à un modèle économique qui reste viable pour l’instant. Il milite également pour une évolution de la loi Lang afin d’y inclure le braille et ainsi en garantir un prix unique et abordable. Le braille numérique est devenu incontournable mais on ne doit pas oublier la valeur du papier, tant pour l’apprentissage et le plaisir du toucher que pour celui de posséder un livre physique. La qualité du braille imprimé est elle-même essentielle, avec plusieurs aspects techniques :

  • La qualité du papier et de l’embossage pour assurer une lecture fluide et agréable.

  • L’utilisation du vernis braille.

  • L’Évolution des technologies, notamment avec l’intelligence artificielle pouvant faciliter la description des images en braille et d’autres aspects de l’accessibilité.

Il est en tout cas nécessaire de préserver une production papier, notamment pour les médiathèques francophones et les lecteurs individuels. L’opposition entre braille numérique, braille papier et audio n’a par ailleurs aucun sens, tous les formats sont complémentaires et doivent être maintenus pour répondre aux différents besoins des personnes non-voyantes.

L’INSEI : le rôle de la formation de l’Institut National Supérieur d’Enseignement et de recherche pour l’Inclusion est crucial, il propose notamment un master en enseignement et déficience visuelle. Ce programme, qui inclut la mastérisation du CAEGADV, est destiné à former les professionnels de l’éducation spécialisés dans ce domaine. Cependant, la formation au sein de l’Éducation nationale demeure une inquiétude majeure. En effet, cette année, seulement un enseignant sur le CAPPEI (Certificat d’Aptitude Professionnelle aux Pratiques de l’Éducation Inclusive) et six professionnels de l’Éducation nationale suivent cette formation spécifique en enseignement et déficience visuelle pour toute la France. Cela soulève la problématique de formation insuffisante pour répondre aux besoins croissants dans ce secteur. On déplore le déficit d’enseignants spécialisés en troubles de la fonction visuelle, phénomène qui touche l’ensemble de l’Éducation nationale.

Bien qu’il y ait une formation de qualité pour les enseignants spécialisés, ceux-ci ne bénéficient pas toujours du temps nécessaire pour un enseignement spécialisé adapté. La loi de 2005 est à ce sujet paradoxale : on ferme les internats tout en réduisant le nombre d’enseignants spécialisés, ce qui met en difficulté l’accompagnement des élèves déficients visuels dans des classes nombreuses.

La formation dispensée par l’INSEI met l’accent sur la complémentarité des supports d’apprentissage (braille papier et numérique), qui sont facilitants pour l’insertion professionnelle.

Le rapprochement croissant entre l’Éducation nationale et le secteur médico-social est enthousiasmant et il pourrait améliorer la couverture des besoins des élèves dans le cadre de l’école inclusive.

La Fédération des Aveugles de France soutient le musée du braille depuis les années 50 avec un financement annuel d’environ 50 000 euros. Une action unique et essentielle pour la pérennité du musée.

L’école inclusive fait partie des défis actuels de notre société, elle permet aux enfants malvoyants ou aveugles d’apprendre près de chez eux, mais il manque trop de professeurs et d’instructeurs spécialisés dans le braille. L’absence de ces professionnels risque de mener à un retard scolaire pour les enfants aveugles, rendant leur parcours éducatif difficile. L’Éducation nationale doit donc se mobiliser pour former davantage de professionnels du braille afin de garantir un enseignement de qualité pour tous les élèves.

Benjamin Mathieu, chercheur en neurosciences, mène son projet de recherche sur le plaisir du toucher et son impact sur l’apprentissage du braille. Il collabore avec l’imprimerie Laville pour tester l’acuité tactile braille sur différentes surfaces, en partant de l’hypothèse qu’une texture agréable peut faciliter l’apprentissage. Il compte valider cette idée par des expérimentations. Son projet vise aussi à promouvoir l’utilisation du braille en s’appuyant sur son expérience personnelle. Atteint de rétinite pigmentaire, il a appris le braille jeune sans en percevoir immédiatement l’utilité. Avec l’aggravation de sa maladie, il a pris conscience du risque d’analphabétisme lié à la perte de la vision. Son projet cherche donc à lutter contre cet illettrisme et à démontrer que le braille reste indispensable pour les non-voyants dans la société actuelle.

PRÉSENTATION DU CADRE DE LA CANDIDATURE A l’UNESCO

PAR LILY MARTINET, DU MINISTÈRE DE LA CULTURE

Cette démarche a pour objectif une reconnaissance internationale, au-delà de la France. La Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel régit ces démarches, et la liste représentative du patrimoine culturel immatériel est l’instrument le plus pertinent pour cette candidature, en tant que vitrine mondiale de la diversité des pratiques culturelles. Le braille, bien que distinct des pratiques déjà inscrites, bénéficie de cette opportunité, mais la reconnaissance nécessite une coopération internationale. Une organisation au niveau national pour coordonner les parties prenantes est importante pour y parvenir, en particulier en France, le ministère de la Culture accompagne le processus sans en être l’initiateur.

L’Allemagne ayant déjà inclus le braille dans son inventaire, elle pourrait se joindre à la France pour une candidature multinationale. Cela nécessiterait une coordination entre les différentes acteurs en France et un partenariat avec l’Allemagne. Le GIP pourrait jouer un rôle de facilitateur dans ce processus, afin d’assurer une représentation équilibrée et cohérente de la communauté patrimoniale. Il est crucial de garantir une participation large et représentative des communautés patrimoniales et d’avoir des démarches transparentes.

Une candidature UNESCO a des aspects concrets comme le formulaire ICH-02, qui doit être rempli en coopération avec les autres États participants. Il est également nécessaire de réaliser un film de candidature et des photographies pour illustrer la démarche, tout en prenant en compte les droits d’auteur, l’UNESCO impose des règles strictes sur la manière de les produire. Il est la possible d’ajouter des éléments relatifs au développement durable, et il serait important d’envisager l’impact du braille dans ce domaine.

LE BRAILLE PORTÉ VERS L’UNESCO PAR SA COMMUNAUTÉ

Procédure et perspectives

Début de la démarche : Voir Ensemble se demande si le dossier est prêt pour être déposé et quelles informations ou pièces doivent être fournies. Le GIP évoque la réalisation d’un document préparatoire, dans la continuité des démarches déjà amorcées pour une reconnaissance nationale du braille. L’idée serait de finaliser le dossier pour mars 2026. Un questionnaire doit être partagé pour collecter les informations auprès des différents acteurs.

Délais de procédure : Lily Martinet indique que les délais pour l’instruction du dossier sont longs. Après le dépôt en mars, il y a un contrôle de complétude qui dure six mois. Ensuite, un délai supplémentaire est accordé pour compléter le dossier. L’évaluation par un organe de 12 experts internationaux prend près d’une année. Ainsi, une inscription prévue en mars 2025 comme celle-ci pourrait être effective en décembre 2026.

Coordination et gestion du projet : Le GIP (Groupement d’intérêt public) a été désigné comme coordinateur pour ce projet, avec la responsabilité de gérer l’organisation et de faciliter la communication entre les différents acteurs impliqués. Un calendrier de candidature a été proposé, avec des réunions régulières pour assurer le bon déroulement du projet. Le GIP devra s’assurer que les informations sont bien partagées et que toutes les parties prenantes travaillent ensemble de manière cohérente.

Consensus et feuille de route : Un état des lieux préalable doit être réalisé pour parvenir à un consensus sur les objectifs du projet. Les participants doivent réfléchir à la meilleure manière de structurer leur contribution, en s’appuyant sur les documents déjà rédigés et les propositions qui émergeront au fil des réunions.

Formulaire et candidature UNESCO : Le processus de candidature nécessite de remplir un formulaire complexe, que les participants devront examiner attentivement. Le formulaire sera accompagné de ressources et d’exemples fournis par le ministère de la Culture pour guider les parties prenantes. Lily Martinet souligne que l’objectif n’est pas simplement de remplir un formulaire, mais de garantir que la candidature soit soutenue par des mesures concrètes de sauvegarde et un travail de collaboration avec les autres pays, notamment l’Allemagne.

Soutien et participation des membres : Voir Ensemble questionne le ministère de la Culture sur l’importance de la participation des membres pour soutenir la démarche, notamment en apportant des lettres de soutien ou des témoignages d’adhérents et de bénéficiaires. Lily Martinet explique que la participation consiste à réagir aux contenus du formulaire et à proposer des ajouts. La communauté doit définir les mesures de sauvegarde pour le braille, une section essentielle du dossier.

Méthode de travail pour le dossier : Joël Hardy partage son expérience dans la préparation d’un dossier de reconnaissance nationale, soulignant que l’élaboration doit venir de la communauté du braille elle-même. Il recommande de commencer par informer et faire émerger des idées de la part des volontaires, puis de répondre de manière concise et précise aux questions du formulaire dans le cadre du dossier.

Rôle des participants : Les participants, comprenant des associations, des chercheurs et des institutions gouvernementales, ont exprimé leur volonté de participer activement à ce projet. Ils devront apporter des contributions spécifiques, en fonction de leurs domaines d’expertise. Chaque structure désignera un représentant pour être le lien avec le GIP, afin de faciliter les échanges et la coordination.

Mesures de sauvegarde et législation : La question des mesures de sauvegarde a été discutée, en lien avec les obligations gouvernementales, notamment en ce qui concerne la formation des enseignants spécialisés en déficience visuelle. Il a été rappelé que le braille est inscrit dans la Convention des Nations Unies sur les droits des personnes handicapées, ce qui pourrait renforcer la légitimité du projet.

Rôle de l’État et mesures de sauvegarde : L’État soutient déjà des mesures de sauvegarde, mais c’est la communauté qui doit établir son propre plan et assurer le suivi. Les États participants à une candidature multinationale peuvent également proposer des mesures de sauvegarde à plus grande échelle.

Exemples de candidatures réussies : Lily Martinet cite des exemples d’éléments inscrits au patrimoine immatériel, comme la culture foraine franco-belge et l’art de la construction en pierre sèche. Le ministère de la Culture précise que les candidatures multinationales permettent l’extension de l’inscription à d’autres États après la première soumission. Il est cependant très compliqué de commencer la procédure avec plusieurs états et préférable de les intégrer par la suite.

Proposition d’extension de la candidature : Lily Martinet mentionne qu’un dossier peut commencer avec un nombre limité d’États, mais d’autres pays peuvent rejoindre la candidature à l’avenir, sous certaines conditions (ratification de la Convention et inclusion du braille dans l’inventaire national de ces pays). Le GIP évoque l’importance de la reconnaissance du braille à l’échelle internationale et interroge sur la possibilité de solliciter d’autres pays européens, comme le Royaume-Uni. ATAF suggère de commencer avec des pays francophones pour faciliter la coopération. Lily Martinet répond que le Royaume-Uni a récemment ratifié la Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel, mais n’a pas encore de procédure pour inclure des éléments dans l’inventaire national. En revanche, l’Allemagne a déjà inclus le braille et des contacts sont établis avec ce pays pour le projet.

Langue de travail : La question des langues a été soulevée, avec une préférence pour l’anglais et le français. Les participants devront travailler principalement en anglais, surtout en collaboration avec les Allemands.

Coordination des actions en faveur des jeunes déficients visuels et évolution du braille : La DGCS rappelle qu’il est essentiel de veiller à la cohérence entre les propositions issues de la démarche actuelle et les politiques déjà en cours ou à venir. Certains ajustements sont envisageables, mais ils doivent rester organisés et réalistes, afin de ne pas fragiliser un système déjà peu solide. L’idée est d’envisager un « choc élastique », c’est-à-dire une transformation souple mais structurée.

Concernant l’enseignement du braille, il ne s’agit pas de créer un corps de « professeurs de braille », mais de renforcer la présence d’enseignants certifiés par un diplôme d’État, spécialisés dans l’enseignement adapté aux jeunes déficients visuels. Pour cela, un renfort est nécessaire, notamment pour justifier la demande de moyens supplémentaires. La coordination avec l’Éducation nationale reste un chantier permanent.

Une recommandation de bonnes pratiques est attendue de la part de la Haute Autorité de santé, visant à harmoniser les commissions qui préconisent l’apprentissage du braille pour les jeunes concernés. Ce travail est essentiel dans le cadre des réflexions sur l’évolution du braille français. Une commission dédiée à ce sujet sera relancée pour améliorer le code braille dans son ensemble.

Enfin, une évaluation est en cours sur l’édition adaptée accessible, assurée par l’IGAC et l’IGAS, afin de soutenir la filière de transcription et d’adaptation. Ces différents chantiers doivent être menés de manière concertée. Le rôle du ministère des Affaires sociales et de la Santé est d’accompagner ce processus, tout en veillant à la fiabilité scientifique et réglementaire des informations mobilisées.

Conclusion

Il reste donc encore beaucoup à faire pour préparer le dossier de reconnaissance du braille, avec une coopération active entre les différentes parties prenantes et une attention particulière aux mesures de sauvegarde proposées par la communauté elle-même. Le soutien de l’État est à cet égard essentiel pour en assurer la réalisation.

Cet échange marque le début d’une collaboration structurée pour l’inscription du braille au patrimoine immatériel de l’UNESCO. L’objectif est de travailler ensemble, de manière coordonnée sous la responsabilité du GIP pour mener à bien cette candidature, tout en s’assurant que les actions de sauvegarde entreprises seront à la fois réalistes et concrètes.

SYNTHÈSE

Cette réunion a été un moment de réflexion et de coordination très important pour préparer la candidature du braille au patrimoine immatériel de l’UNESCO. Les discussions mettent en évidence une volonté de rassembler une diversité d’acteurs, allant des associations aux chercheurs, en passant par des experts gouvernementaux, afin d’organiser un dossier solide. L’accent est mis sur l’importance de la coopération, du travail en équipe et d’une bonne organisation pour éviter de se perdre dans la bureaucratie.

Les participants ont abordé plusieurs aspects, notamment la définition du rôle de chaque acteur, les responsabilités du GIP en tant que coordinateur, et les étapes concrètes à suivre pour mener à bien ce projet. Le fait que le dossier ne soit pas simplement une formalité administrative, mais un travail de réflexion approfondi sur l’avenir du braille, montre qu’il y a un réel engagement nécessaire pour garantir la réussite de cette candidature.

L’idée de créer une feuille de route avec des objectifs clairs et des délais précis semble cruciale pour maintenir l’engagement de tous et pour éviter toute dispersion. De plus, l’intégration de plusieurs pays, comme l’Allemagne et le Portugal, renforce la dimension internationale de la démarche, et la question linguistique (travail en anglais) est bien prise en compte.

Il est également évident que ce projet nécessite une préparation minutieuse, avec un travail de fond sur la documentation et une gestion rigoureuse des rôles de chacun. L’enjeu est de taille, car il s’agit non seulement de préserver le braille, mais aussi de sensibiliser un large public à son importance dans l’autonomie des personnes déficientes visuelles.

La réunion reflète aussi une tension entre la nécessité d’un consensus sur les actions à mener et la complexité du dossier administratif. Les préoccupations sur la coordination des actions et sur l’efficacité des mesures de sauvegarde sont légitimes, surtout dans un cadre aussi vaste.

Il s’agit donc d’un travail collectif ambitieux qui, s’il est bien mené, pourrait avoir un impact considérable pour la préservation du braille à l’échelle mondiale.

ATAF s’engage à soutenir le projet d’inscription au PCI de l’humanité de l’apprentissage et de l’usage du braille et désigne un représentant pour participer aux réunions.

Si vous voulez vous-même participer à ce projet, vous pouvez prendre connaissance des deux documents ci-dessous, et nous retourner par mail vos réponses aux questions à cette adresse : contact@transcripteur.fr

ICH-02-2026-FR-doc-de-travail-individuel

Formulaire-question-reponse-UNESCO

Réunion thématique Recueil national des données SERAFIN-PH : le compte-rendu

Le 04 février 2025, les transcripteurs-adaptateurs d’une vingtaine d’établissements et associations variés ont participé aux échanges concernant le recueil national des données SERAFIN-PH 2025. Nous avons pu prendre connaissance des usages et d’organisations variées, et constater une volonté de pouvoir se diriger vers des pratiques similaires.

Lire le compte-rendu

Une deuxième réunion sur ce sujet sera certainement programmée en distanciel pour prolonger ces échanges et permettre de tendre vers une harmonisation de saisies des actes de la transcription-adaptation en lien avec la nomenclature de SERAFIN-PH.

Réponse d’ATAF à l’enquête de l’ARCOM – juillet 2024

En mai 2024 l’Arcom a lancé une Consultation publique préalable
à l’entrée en vigueur de l’obligation de rendre accessibles les livres
numériques, qui entrera en vigueur en juin 2025 pour respecter la directive européenne sur l’accessibilité des produits et services numériques.

ATAF a envoyé une réponse établie après consultation de ses adhérents, pour exprimer le point de vue des transcripteurs-adaptateurs qui travaillent en complémentarité avec tous les acteurs de l’édition pour faire progresser l’accessibilité native et l’édition adaptée.

Consultation de l’ARCOM (contexte et questions)

Réponse d’ATAF

Journées d’étude ATAF 2024 : le compte-rendu

Journées d’étude ATAF 2024- Limoges

Les 20 et 21 juin, à Limoges, les Journées d’étude annuelles de l’ATAF ont mis en avant l’importance d’un accès équitable aux sciences pour les déficients visuels, véritable enjeu de citoyenneté. L’événement a permis de partager des pistes de réflexion ainsi que des solutions techniques pour renforcer le rôle et la contribution des transcripteurs-adaptateurs dans ce domaine. On y a découvert des adaptations concernant l’anatomie, l’astronomie, la géométrie, les mathématiques ou la chimie. On a pu les observer sous l’angle des apprentissages scolaires, universitaires, de l’insertion professionnelle, ou tout simplement pour les loisirs. On a vu également divers outils, démonstration de matériels, de logiciels, de méthodes et aussi de process, qui faciliteront peut-être les tâches complexes et variées des adaptations scientifiques. Les retours de terrain, partagés par les intervenants, sont autant de pistes de réflexion à approfondir. Les témoignages d’étudiants ou d’enseignants concernés par une déficience visuelle sont particulièrement précieux pour les transcripteurs-adaptateurs à qui le lien avec les utilisateurs fait trop souvent défaut.

Rappel du programme détaillé

Merci à toute l’équipe de l’IFMK-DV de Limoges pour son accueil chaleureux et pour les locaux. Et surtout un merci particulier à la transcriptrice locale qui a orchestré toute la logistique de ces 2 jours !

Merci à tous les participants et intervenants qui font de ces journées d’étude un moment de partage et de réflexion autour de notre métier.

Lire le compte-rendu : pdf ou docx

ATAF vous donne RDV au printemps 2025 pour la prochaine édition.

Si vous aussi souhaitez accueillir ces journées d’étude, ou proposer des thèmes ou des interventions, écrivez à ATAF !

Ouverture
Mallette d’outils mathématiques
Témoignage
Mannequins d’anatomie
Éducation à la sexualité adaptée
Étudiant en filière scientifique
Mobiloscope
Maquettes du Mobiloscope
Île volcanique
Des transcripteurs, des transcripteurs, des transcripteurs
Une approche scientifique de la retraite

 

 

Projet de soutien Éducation Inclusive en Tanzanie

L’association Ho’Rhizomes, reconnue d’utilité publique, promeut l’éducation inclusive et soutient les enfants en situation de handicap, et en particulier les enfants aveugles, en apportant un soutien tant aux parents qu’aux professionnels travaillant avec ces enfants.

En 2024, Ho’Rhizomes a démarré un projet de soutien intégral à l’éducation inclusive pour les enfants aveugles, malvoyants et albinos en Tanzanie. Ce projet vise à renforcer les conditions et la qualité des apprentissages des enfants déficients visuels en Tanzanie.

 

Pour soutenir ce projet, Ho’Rhizomes recherche :

  • Des dons financiers, pour contribuer aux achats indispensables,
  • Des dons de matériel, pour récupérer des équipements inutilisés mais toujours fonctionnels,
  • Des dons de compétences, pour renforcer les ressources professionnelles sur place.

 

Description complète du projet (pdf)

 

Contact : contact(at)horhizomes.fr

Journées d’étude ATAF 2024

Journées d'étude ATAF 2024 : adapter les matières scientifiques. Les 20 et 21 juin à Limoges. Échanger sur les thématiques, S'informer sur les outils et pratiques, Interroger les évolutions du métier.

Adapter les matières scientifiques

Jeudi 20 et vendredi 21 juin 2024

Établissement et service de réadaptation professionnelle – Institut de formation en masso-kinésithérapie pour déficients visuels (ESRP-IFMK DV)
6 allée de la Cornue, 87000 LIMOGES

Mise à jour du 16 mai :
Inscriptions pour participation sur place : TERMINÉES le 7 mai 2024 (capacité maximale de la salle atteinte)
Vente exceptionnelle de 15 places en VISIO à partir du 17 mai 2024

Inscription pour la VISIO via Hello Asso (paiement CB ou virement)

Programme & intervenants

Jeudi 20 juin 2024

OUVERTURE

LE PROCESSUS D’APPRENTISSAGE

  • Passage de la 3D au dessin en relief (DER)
    Fanny CREUSOT (professeure d’enseignement spécialisé, CEDV Santifontaine, Nancy)
  • Apprentissages en primaire : DER, géométrie, numération
    Laurence BOULADE (professeure d’enseignement spécialisé, Institut des Jeunes Aveugles, Toulouse)
  • Mallette d’outils mathématiques CP et CE1 à distribuer à la rentrée en inclusion
    Élodie LE BIHAN, Marie-Laure SIMON (transcriptrices-adaptatrices, Centre Technique Régional pour la Déficience Visuelle – CTRDV, Villeurbanne)
  • Différentes approches des sciences dans le secondaire
    Olivier HERNOUT (professeur d’enseignement spécialisé, président du Groupement des Professeurs et Éducateurs d’Aveugles et d’Amblyopes – GPEAA)

TÉMOIGNAGE

  • Enseignante (mathématiques) en milieu ordinaire et atteinte de cécité complète
    Blandine GALLO (enseignante, présidente du Centre de Transcription et d’Édition en Braille – CTEB, Toulouse)

DÉMONSTRATIONS D’OUTILS DE LECTURE ET DE PRODUCTION

  • Démonstration d’une chaine de transcription avec un OCR spécialisé, un éditeur d’équations et un transcripteur logiciel
    Alexis FRUET (transcripteur-adaptateur indépendant)

ANATOMIE : LE CORPS HUMAIN

  • Mannequins d’anatomie (appareils digestif, reproductif et urinaire)
    Dominique CASTIONI (médecin, Centre Normandie-Lorraine, Le Mesnil Esnard)
  • Mutualisation d’outils d’éducation à la sexualité
    Élodie LE BIHAN, Marie-Laure SIMON (transcriptrices-adaptatrices, CTRDV, Villeurbanne)
  • Quels outils pour une éducation à la sexualité adaptée ?
    Caroline CHABAUD (directrice, éditions Mes mains en or, Le Palais sur Vienne)

MUTUALISATION ET TRANSMISSION

  • Accessibilité des sciences pour les déficients visuels
    Ludovic PETITDEMANGE (enseignant, astrophysicien, CNRS)

DÉMONSTRATIONS D’OUTILS DE LECTURE ET DE PRODUCTION

  • Adaptations avec MathML et Thorium
    Gautier CHOMEL (responsable projet, expert accessibilité, EDRLab)

SERVICE SUPRARÉGIONAL DE SOUTIEN ET D’EXPERTISE EN DÉFICIENCE VISUELLE (SUPRA-DV) QUÉBEC

  • Contextualisation de l’accompagnement au Québec
  • Démonstration d’un logiciel de transcription pour les maths
  • Présentation des normes internes pour les documents en braille et en relief
  • Exemples de DER et formes 3D
    Isabelle GRANT (professionnelle braille, SupraDV, Québec)
    Anne-Marie LEMIEUX, Caroline VEILLEUX, Tiberiu SZOKE (techniciens en écriture braille, SupraDV, Québec)

Vendredi 21 juin 2024

ACCOMPAGNEMENT DES ÉTUDIANTS EN FILIÈRES SCIENTIFIQUES

  • Adaptations scientifiques à l’Université Clermont Auvergne
    Aurélie BASILE (transcriptrice-adaptatrice, responsable du pôle déficience visuelle, Université Clermont Auvergne)
  • Travail avec une étudiante en mathématiques et avec ses enseignants
    Naoual DAVIENNE (ICACS transcriptrice, Institut Michel Fandre, Reims)
    Saliha DURSUN (étudiante malvoyante, master 2 de mathématiques parcours MEEF ; sous réserve de compatibilité avec les dates de concours)
  • Retour d’expérience sur un travail avec de multiples établissements et étudiants
    Myriam REYNIER (transcriptrice-adaptatrice AcceSensoriel, Saint-Léonard-De-Noblat)
    Mohamed AL BOUAZZAOUI (étudiant malvoyant, licence Physique Chimie Mécanique Mathématiques ; sous réserve de compatibilité avec ses échéances de fin d’année)
    Anne ÉTIENNE (professeure des écoles spécialisée, mise à disposition du SAAAS 07-26)

DESSIN EN RELIEF AUGMENTÉ

  • Conception et utilisation de documents adaptés pour Tactonom Reader
    Klaus-Peter HARS (directeur, Tactonom Reader, Nuremberg)

ASTRONOMIE

  • Un observatoire inclusif en Ariège
    Jacques CROIZIERS, Jean-Claude BIOTEAU, Aziz ZOGAGHI, Alain JAQUET (association Ciel d’Occitanie, Ustou)

IFMK-DV LIMOGES

  • Présentation de l’établissement
  • Activités spécifiques et ressources du service de transcription
  • Enseignement adapté en physique chimie et utilisation d’Esysuite
    Christelle ROUFFIGNAC (directrice, IFKM-DV)
    Alain CHATENET (transcripteur-adaptateur , IFKM-DV)
    Thomas GUINET (enseignant, IFKM-DV)

MAQUETTES ET 3D

  • Maquette d’un volcan
    Sophie TRICARD (transcriptrice-adaptatrice, CRDV, Clermont-Ferrand)
  • Adaptations scientifiques en 3D
    Alexandre ILIC (graphiste, Institut National des Jeunes Aveugles – INJA, Paris)

ATELIERS LIBRES

  • Manipulations, expositions, visites
    • Visite de l’établissement (IFMK-DV)
    • Exposition Mobiloscope (Ciel d’Occitanie)
    • Démonstration du Tactonom (Accessolution, Paris)
    • Exposants locaux (Mes Mains en or, CMR3D, Livres adaptés de Mélany D., Les Singuliers Associés)
    • Volcan (CRDV)
    • Objets 3D (INJA)

PROJETS EN DÉVELOPPEMENT

  • Logiciel maths DV
    Jacques BÉDHET, Jean-Louis GINIÉIS  (Accompagner, Promouvoir, Intégrer les Déficients Visuels – apiDV)
  • Scratch connecté : rendre accessible le logiciel utilisé au collège
    Philippe TRUILLET (IRIT et UPSSITECH, Université Toulouse 3)

CONCLUSION

Infos pratiques

Horaires

  • Jeudi 20 juin 
    Accueil 8h30
    9h – 12h / 13h30 – 17h
  • Vendredi 21 juin 
    Accueil 8h
    8h30 – 12h15 / 13h30 – 16h15

Inscription

Formulaire d’inscription unique pour inscription en visio (quel que soit le mode de paiement) sur Hello Asso

2 possibilités de paiement :

  • CB en direct sur Hello Asso
  • Virement (IBAN indiqué sur le formulaire d’inscription Hello Asso ou RIB sur le site ATAF) (l’inscription ne sera validée qu’à réception du règlement)

Demandes particulières : contacter ATAF

Nombre de places limité – date limite d’inscription : le 31 mai 2024

Tarifs

  • Professionnel du secteur : 200 €
  • Adhérent ATAF : 160 € (Tarif pour tous les membres actifs et membres associés à jour de leur cotisation 2024. Tarif limité à 2 participants par association/établissement soutien à jour de leur cotisation 2024. À partir du 3e participant, le tarif « professionnel du secteur » s’applique.)
  • Autre : contacter ATAF

Repas

Repas de midi inclus

Besoin de menu spécifique : contacter ATAF

Accès

Gare SNCF : Limoges-Bénédictins

Transports en commun :

Covoiturage
Centralisation des offres et demandes (prévenir ATAF le plus tôt possible)

Pour les adhérents

L’Assemblée Générale de l’association aura lieu le Jeudi 20 juin de 17h30 à 19h.
Cette AG sera précédée d’une réunion de préparation en visio courant mai.

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